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L’hivernage 2015 ne sera pas oublié de si tôt par les populations de Rufisque Nord. De nombreux quartiers restent inaccessibles à cause des eaux de pluies. Au cœur de ce problème, l’impraticabilité des routes.
Dans ce calvaire quotidien, toutes les activités socio-économiques sont au ralenti. Immersion dans une commune qui peine à gérer ses quartiers.

DAROU RAHMANE: la mobilité des populations un casse-tête

Yandé Sarr, Habitante du quartier Darou Rahmane attend depuis trente minutes un taxi pour joindre le centre ville de Rufisque. Pour cette jeune commerçante, la situation à Darou Rahmane est intenable. « Je suis obligé de marcher jusqu’au centre ville, vu que je n’ai pas de taxi. Notre quotidien est très difficile, on perd beaucoup de temps en cours de route et c’est fatiguant.» Affirme- t-elle. Une autre personne Malick Sène, mécanicien de profession assis sur son scooter s’attarde à quitter les lieux. Il explique « actuellement je dois partir à Dakar récupérer des matériaux mais il m’est impossible de trouver par où passer. Toute la zone est enclavée c’est vraiment désolent ».

Cette situation n’est pas seulement sentie par la population. Les chauffeurs de clandos expliquent leurs ras le bol. « La route est dégradé. Une fois que la pluie tombe nous sommes obligés de rester au garage à attendre que les conditions soient meilleures. Seuls les chauffeurs qui ont des voitures de qualité sont en mesure d’effectuer le trajet. Ce qui impacte notre travail et c’est dommage » explique Mamadou Sow chauffeur de « Taxi Clandos » depuis 2009 à Darou Rahmane.

GOUYE ALDIANA: Dans l’enfer des eaux de pluies !

Sur place on peut apercevoir des enfants jouant dans la pluie en pleine rue, de l’autre côté un homme de 55 ans, Malick Kadam, debout, une pelle à la main s’attelle au drainage des eaux de pluies qui ont envahi la maison de sa voisine. Les populations de GOUYE ALDIA NA pointent du doigt les travaux défectueux de l’entreprise CSE qui serait le responsable de tous leurs maux. « Je suis enceinte, je vis dans les eaux, mes meubles sont détruits et ma maison est remplie d’eaux », déclare Mariama Sow.
Face à cette situation, les habitants fustigent le silence du maire de Rufisque Nord et demandent la reprise des travaux.

Les populations de Gouye Adiana disent n’avoir vu aucunes autorités administratives faire le déplacement pour s’enquérir de leurs situations délicates durant cette période d’hivernage. Ces dernières menacent les hommes politiques de la ville de Mame Coumba Lamb d’une sanction lors des éventuelles échéances électorales si rien n’est fait pour les aider à se départir des eaux.

Amagor Robert Niang et Rama Diouf

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